Stockage objet : une donnée mieux protégée et plus facilement valorisable

Yuri Colombi, Head of Solutions and Innovation, EBRC
par S. Lambotte 02/09/2019
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Leader dans la gestion de l’information sensible au cœur de l’Europe, EBRC développe des services de gestion de données à valeur ajoutée. Afin de permettre une meilleure exploitation de grands volumes de data tout en préservant l’intégrité de celles-ci, le prestataire IT s’appuie désormais sur la technologie stockage objet « S3 ».

EBRC lance un nouveau service d’hébergement et de préservation des données à partir de la technologie de stockage objet « S3 ». « Nous assistons à une croissance exponentielle des données numériques générées et collectées. Pour nos clients, leur préservation et leur exploitation sont des fonctions critiques afin de créer de la valeur ajoutée, explique Gérard Miceli, Cloud & IT Pre-sales, EBRC. Notre volonté est de leur fournir des solutions de stockage efficaces, qui répondent aux nouveaux enjeux et qui leur offrent une flexibilité accrue dans un contexte d’hybridation des environnements IT, entre infrastructure ‘on premise’ et cloud public. »

Un nouveau mode de stockage de la donnée

Par le passé, le stockage des fichiers s’organisait principalement en blocs. Un fichier était divisé en différents éléments, qui avaient chacun une adresse propre sur les disques durs. « Le stockage objet s’organise autrement pour permettre de gérer plus facilement d’importants volumes de données non structurées, développe Yuri Colombi, Head of Solutions & Innovation au sein d’EBRC. Un fichier, une image, un document, une vidéo, un enregistrement vocal,… tous ces éléments correspondent à un objet. A chacun d’eux sont associées des métadonnées, qui apportent une information supplémentaire sur l’objet lui-même. Elles viennent l’enrichir, pour faciliter la création de valeur in fine. »

Une gestion dynamique pour créer de la valeur

Dans une économie digitale, les plateformes sociales et les objets connectés produisent désormais des téraoctets voire des pétaoctets de données, qu’il faut être en mesure de stocker, de protéger mais aussi de traiter de manière plus dynamique. « Grâce aux métadonnées, les éléments peuvent être beaucoup plus facilement retrouvés et exploités. Des interfaces intelligentes permettent une meilleure valorisation de l’information contenue dans chaque fichier, en croisant plus aisément les données », explique Gérard Miceli.

 

Des données mieux protégées

Le stockage objet offre d’autres avantages, de différentes natures. Le premier réside dans son coût, plus abordable pour celui qui doit stocker des volumes importants de données. « Cette technologie a été spécialement conçue pour garantir la protection des données et leur intégrité de manière pérenne, précise Yuri Colombi. Quand hier, l’accès aux éléments se faisait au niveau du disque, avec ce nouveau mode de stockage, chaque objet peut aujourd’hui être protégé et crypté individuellement. On s’assure de répondre de cette manière aux exigences réglementaires les plus élevées. Le stockage objet intègre dès le départ les mécanismes d’écriture et de lecture des éléments, assurant redondance et correction automatique des erreurs. »

 

Cyber-résilience : la donnée préservée durablement

Avec le stockage objet, plus besoin de multiplier les sauvegardes. D’ailleurs, beaucoup d’acteurs s’orientent aujourd’hui vers cette technologie pour préserver durablement les back-up de leurs systèmes, et notamment ceux qu’ils conservaient encore sur des bandes. « La technologie vient servir une démarche d’amélioration de la cyber-résilience des organisations. Dès que la donnée est sauvegardée dans cet environnement, on est assuré qu’elle est protégée et préservée pour longtemps et qu’on sera en mesure de la récupérer facilement », renchérit Gérard Miceli.

 

Faciliter la migration vers le cloud

Enfin, le dernier avantage, non-négligeable, réside dans le fait que la donnée hébergée en mode stockage objet est plus mobile. « Ce mode de stockage facilite la migration et l’intégration vers le cloud public dans un contexte d’hybridation des systèmes, précise Yuri Colombi. En effet, la technologie intègre les grands standards du marché et notamment les API utilisées par les géants du cloud. Le client profite d’une grande réversibilité et peut donc facilement migrer d’un environnement vers un autre, en garantissant l’intégrité de ses données. »