Cybersecurity Tech Accord continue son expansion mondiale et atteint près de 80 signataires

Cybersecurity Tech Accord

Aujourd’hui, le Cybersecurity Tech Accord accueille 11 nouvelles entreprises, comptant désormais un total de 79 signataires mobilisés pour améliorer la sécurité du cyberespace.

Binary House, EBRC, Entel, Eyeo, Globant, GREYCORTEX, Lirex, Northwave, Orange, Strong Connexions et VU Security se sont engagés à protéger les utilisateurs et les clients où qu’ils soient. Cette expansion globale permet de faire grandir la communauté des signataires du Cybersecurity Tech Accord en renforçant la dynamique auprès de nouveaux membres venus d’Argentine, de Bulgarie, du Chili, de République tchèque, d’Allemagne, du Luxembourg, des Pays-Bas, de Slovaquie et des États-Unis. Cette expansion prolonge l’expertise du groupe, en ajoutant également à la diversité des secteurs et des technologies représentés dans l’organisation.

« Orange est pleinement mobilisé dans la construction d’un Internet plus sûr et est heureux de participer au Cybersecurity Tech Accord”, a déclaré Arnaud Martin, Chief Information Security Officer d’Orange. »

Un sentiment partagé par Fook Hwa Tan, Chief Quality Officer de Northwave : « En adhérant au Cybersecurity Tech Accord, nous affirmons notre mission qui vise à sécuriser la transformation numérique de nos clients. Nous pensons que cette coopération est essentielle pour renforcer l’efficacité de nos efforts dans la constitution d’un environnement digital sécurisé. C’est pourquoi nous partagerons volontiers nos connaissances et nos ressources dans le cadre de cet accord. »

En adhérant à l’accord, les signataires s’engagent à œuvrer sur quatre engagements-clés :

  1. en édifiant une défense plus forte contre les cyberattaques et en s’engageant à protéger tous les clients globalement, quelle que soit la motivation des attaques ;
  2. en ne commettant aucune action délictueuse à la faveur de gouvernements qui voudraient lancer des cyberattaques contre des citoyens et des entreprises innocents, et en protégeant ceux-ci contre l’altération ou l’exploitation de produits et services malveillants durant toutes les étapes de leur développement, de leur conception et de leur distribution ;
  3. en accomplissant plus d’efforts pour responsabiliser les développeurs, les utilisateurs et les entreprises qui exploitent le potentiel de la technologie, en les aidant à construire et renforcer leurs capacités de protection ; et
  4. en s’appuyant sur les relations existantes et en entreprenant des actions collectives pour établir de nouveaux partenariats, formels et informels, avec des chercheurs issus de l’industrie, de la société civile et de la sécurité. L’objectif étant d’améliorer la collaboration technique, de coordonner la divulgation des vulnérabilités, de partager les menaces et de minimiser les risques d’introduction de codes malveillants dans le cyberespace.

« Strong Connexions s’efforce de sensibiliser et de responsabiliser ceux qui sont désireux de faire de ce monde un lieu plus sûr et se tourne vers les générations futures et leurs talents pour mener à bien cet effort. C’est pourquoi nous avons accepté de soutenir et de rejoindre le Cybersecurity Tech Accord. Aucune personne ni organisation seule ne peut surmonter les énormes défis auxquels nous sommes confrontés en matière de cybersécurité. Pour y parvenir, il faudra un effort conjoint de tous les acteurs pour surmonter les menaces à l’œuvre, et compter sur des partenariats stratégiques dans les secteurs de l’enseignement et la formation, du secteur public et dans la société civile », a déclaré Jared Hoskins, directeur des opérations (Chief Operating Officer) chez Strong Connexions.

Depuis la création du Cybersecurity Tech Accord, les signataires ont soutenu des initiatives concernant la sécurité des courriers électroniques et du routage, la mise en œuvre de l’authentification, la signalisation et la conformité des messages au niveau du domaine (DMARC) dans leurs propres opérations, et ont participé à des actions globales avec des commentaires adressés au Groupe de travail de haut niveau sur la coopération numérique des Nations Unies, et en soutenant sans réserve l’Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace. En outre, le groupe a assuré la coordination avec des organisations partageant les mêmes volontés, telles que la Global Cyber Alliance, l’Internet Society et le Forum mondial sur la cyber expertise (GFCE).

Au fur et à mesure que le groupe se développera, le rythme d’activités se poursuivra et permettra d’accroître encore en 2019 la dynamique engagée. Au cours des prochains mois, Cybersecurity Tech Accord va notamment :

  • continuer à organiser sa série de webinaires, qui a déjà débuté en 2019 par un exposé des meilleures pratiques pour évaluer les cyber-vulnérabilités ou les cyber-risques présenté par Tenable le 7 janvier dernier (rediffusion disponible en ligne). Le prochain webinaire qui aura lieu le lundi 4 février, sera consacré aux cyberattaques sur les infrastructures et sera présenté par ESET.
  • contribuer davantage au dialogue multipartite dans des conférences mondiales à venir tels que le World Economic Forum de Davos, où Brad Smith, président et directeur juridique de Microsoft prononcera une allocution d’ouverture, et où Carlos Moreira, PDG et fondateur de WISeKey, signataire du Cybersecurity Tech Accord, animera une table ronde sur les objectifs soutenus par l’initiative. Parmi les autres participants figurent Guy Diedrich, vice-président et responsable de l’innovation globale chez Cisco Systems, et Sanja Poonen, chef d’exploitation – opérations commerciales (COO, Customer Operations) chez VMware.

« Notre civilisation humaine est confrontée à un changement de paradigme sans précédent : une transition rapide d’un monde physique compréhensible vers un nouveau monde numérique et virtuel inconnu : le cyberespace. La nouvelle révolution numérique en cours créera d’énormes opportunités pour le développement de l’humanité mais générera en même temps de nouvelles menaces. En effet, nous constatons que les cyber-risques augmentent actuellement à un rythme exponentiel.

La cyber-résilience devrait être l’une des principales priorités des organisations qui souhaitent étendre leurs activités dans le cyberespace. La cyber-résilience deviendra un avantage concurrentiel durable pour toutes les entreprises. Le Cybersecurity Tech Accord est une pierre angulaire dans la construction d’un monde sûr et socialement responsable en matière de cyber-résilience », a déclaré Yves Reding, PDG d’EBRC (European Business Reliance Center).