La stratégie d’EBRC s’inscrit dans le développement de l’« UE digitale » dessinée à Tallinn

Yves Reding, CEO, EBRC
par EBRC 15/01/2018
Banque, Assurance & Fintech
Secteur public & Institutions européennes
Energie, Logistique & Industrie

Le CEO d’EBRC, Yves Reding, se réjouit des récents développements poussés sous la Présidence estonienne du Conseil de l’Union européenne. Pour lui, l’Europe digitale doit garantir de nouvelles libertés, faire tomber les frontières, favoriser la circulation des données. D’autre part, il faut garantir la confiance, avec des droits renforcés pour les citoyens et les entreprises, avec un niveau de sécurité accru. La stratégie poursuivie par EBRC, être un centre européen d’excellence dans le domaine de la gestion de l’information sensible, est en parfaite symbiose avec ces perspectives européennes.

Le sommet européen de Tallinn, en Estonie, a permis de mieux appréhender les perspectives digitales d’avenir. Enclavé entre la mer Baltique et la Russie, le pays a pu se construire en grande partie par le digital et est devenu un précurseur et une référence incontestable en matière de digitalisation et d’entrepreneuriat. « Là-bas, l’e-citoyenneté est une réalité. La signature électronique est généralisée. Pour démarrer un business, l’ensemble des démarches peuvent être réalisées en ligne, commente Yves Reding, CEO d’EBRC. Cette digitalisation de la société, cependant, n’a pu se réaliser que sous une très forte contrainte de la sécurité. Le monde digital offre, sur le côté pile, agilité et innovation mais présente, côté face, des risques majeurs souvent invisibles aux yeux du monde physique. Dans un contexte politique délicat, l’Estonie a pris d’importantes dispositions en matière de cyber-sécurité. Aujourd’hui, c’est sans nul doute le pays qui a le plus intégré de manière structurelle le fait que la digitalisation ne pouvait se faire sans sécurité. L’Estonie, n’a-t-elle pas développé le concept d’hygiène numérique pour tous ?»

Le sommet de Tallinn : vers une Europe digitale

Le pays qui clôture la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, souhaitait avancer sur de nombreux projets ayant trait à la digitalisation de notre économie. « Il faut bien reconnaître que, en la matière, notre continent européen est à la traîne, loin derrière les géants du digital, américains ou asiatiques. Si le commerce prospère en Europe, la plupart des transactions passant par la voie digitale en Europe n’ont pas été réalisées par des sociétés européennes. En Europe, il y a lieu de mener d’importants chantiers en la matière. Le commissaire européen du digital, Günther Oettinger, avait estimé en septembre 2016 que l’Europe devait investir entre 600 et 700 milliards d’€ dans l’infrastructure digitale afin de rattraper son retard sur les Etats-Unis et la Chine. En tant que petite entreprise du digital, originaire du Luxembourg, qui reste un marché local très limité, EBRC a naturellement une ambition européenne. Pour nous, le Grand-Duché constitue une plateforme idéale pour servir le marché européen unique du numérique en cours de construction », assure Yves Reding.

Faire tomber les frontières

L’Europe digitale est encore trop morcelée. Et le sommet de Tallinn, justement, entendait briser les frontières qui aujourd’hui encore freinent l’émergence de cette union digitale performante. « Parmi les dossiers clés évoqués lors du sommet, il y a la « free flow of non personal data initiative », autrement dit la volonté d’ériger la libre circulation des données comme cinquième liberté fondamentale de l’Union, commente Yves Reding. Au cœur du marché unique européen, la donnée devrait circuler plus facilement. Les freins en la matière – comme certaines obligations de maintenir des données sur un territoire national pour des raisons non justifiées – devraient progressivement disparaître. Par ailleurs, des règles liées à l’utilisation des données personnelles, comme le Règlement Général pour la Protection des Données (RGPD), viennent renforcer le droit des citoyens à l’égard des données qui les concernent, renforçant le cadre de confiance à l’égard du digital. Cette ouverture devrait permettre à des acteurs internationaux européens d’émerger plus facilement, le terrain de jeu ayant pris une dimension nettement plus conséquente. »

Développer les libertés, renforcer la sécurité

Un des autres chantiers évoqués à Tallinn avait trait aux enjeux de cyber-sécurité. Yves Reding se réjouit de voir que le projet de création d’une véritable agence de cyber-sécurité européenne avance, et cela dans une perspective de renforcement de l’ENISA en tant qu’autorité de certification. « EBRC est, pour sa part, très actif dans le domaine à l’échelle européenne, participant à un effort de coordination en vue de mieux faire face à la menace, explique le CEO. Nous avons, par exemple, pris part sur toute l’année 2016 à l’exercice Cyber-Europe de l’ENISA avec plusieurs autres acteurs européens gestionnaires d’infrastructures critiques (Data Centre et Cloud) à l’échelle du continent. Dans sa phase finale, celui-ci simulait une attaque d’une envergure sans précédent, durant deux jours, en situation réelle, pour évaluer la capacité des participants à réagir de manière coordonnée, qu’il s’agisse de structures relevant du public ou d’organisations privées. De récentes attaques, qui ont suivi l’exercice, nous ont d’ailleurs démontré que la menace ne relevait en rien de la science-fiction. »

Besoin accru de confiance

Pour Yves Reding, la construction de l’espace numérique européen, avec un renforcement des libertés en la matière, doit s’accompagner d’une sécurisation plus forte de ses composantes. « EBRC inscrit son développement dans cette logique », précise le CEO. « Alors que l’on se dirige vers une exploitation de plus en plus intelligente des données par les grands acteurs mondiaux, nous misons sur la promotion des valeurs européennes en matière de protection des données. Il ne faut pas oublier que l’Europe, avec 500 millions de consommateurs, reste la première puissance commerciale au monde. Et nous sommes persuadés que les entreprises et citoyens européens attendent que leurs données soient protégées dans un cadre et avec un niveau adéquat. L’environnement réglementaire européen se met en place dans ce contexte, obligeant les acteurs globaux à s’adapter. Pour notre part, nous voulons participer activement à la création de cet écosystème digital européen de confiance. En tant qu’acteur européen impliqué dans le développement du digital, nous voulons être un interlocuteur de confiance pour tous nos clients, partenaires, fournisseurs, stakeholders,… et les accompagner dans ce nouveau contexte, tout en étant un garant des valeurs de protection européennes. »

La stratégie d’EBRC en phase avec les ambitions de l’Europe

La confiance, EBRC la garantie à travers la sécurisation poussée des processus, des systèmes et plateformes de ses clients, mais aussi par le respect des normes les plus avancées en matière de qualité, de confidentialité et de sécurité de la donnée. « Nous veillons à maîtriser les deux faces indissociables de cette transformation, agilité et sécurité, pour mieux accompagner les acteurs locaux », explique Yves Reding. Si le sommet de Tallinn a permis de mieux dessiner les contours de cette Europe digitale, EBRC envisage son avenir en son sein en suivant une stratégie de développement qui comporte elle aussi deux faces indissociables. « Côté pile, nous devons poursuivre notre développement international, dépasser les frontières, pour mieux servir un marché unique. Ce déploiement passe par une accélération de la croissance organique mais aussi par des opérations de croissance externe », explique Yves Reding. L’acteur luxembourgeois continue de tisser un réseau de partenaires européens, entre accords de partenariat et alliances capitalistiques, comme elle l’a fait en début d’année avec Digora, société française du numérique implantée dans les grands villes françaises. « Côté face, en matière de cyber-sécurité, nous allons aussi poursuivre nos développements en nous rapprochant d’acteurs à travers l’Europe afin de compléter et renforcer notre offre de services « TrustedSecurityEurope » et de disposer d’un centre de compétences avec une couverture européenne. En la matière, à notre niveau, nous souhaitons contribuer à un écosystème de qualité, afin de garantir la confiance et la résilience des acteurs qui émergeront de cette nouvelle Europe digitale.»

Garantir un service de proximité et sur-mesure au-delà des frontières

Si EBRC est pleinement conscient d’être un petit acteur face à des géants internationaux, le prestataire entend bien faire de sa taille une force. « Nous avons l’agilité, la flexibilité, les services de proximité afin de répondre aux attentes et exigences spécifiques de chacun de nos clients. Nous pouvons les accompagner en tenant compte de leurs besoins précis et en offrant un réel service de proximité, à l’échelle et conforme aux nécessités et aux valeurs de l’Europe digitale. »

« La libre circulation des données, la cinquième liberté fondamentale de l’Union qui s’annonce, constitue une opportunité unique pour un acteur comme EBRC, issu d’un petit pays, totalement ouvert sur l’international, au cœur de l’Europe, avec en sus, un ADN de gestion du risque, protection des données et cyber-sécurité. C’est maintenant qu’il faut accélérer sur ce marché digital européen en cours de construction, dans notre domaine de spécialisation, les « TrustedServicesEurope », qui comportent les deux faces indissociables, agilité et sécurité. Le marché digital unique européen en construction constitue notre horizon 2020 », conclut Yves Reding.